L’approvisionnement en matières premières est un défi de taille pour un fabricant de boissons proposant une gamme de produits aussi large que celle de la société Holderhof. Il est donc bon de gérer autant que possible la chaîne d’approvisionnement par ses propres moyens. C’est en grande partie le cas pour les herbes à thé. Avec une surface de culture de plus de 16 hectares dans sa propre ferme à Niederwil, Holderhof compte parmi les grands cultivateurs de Suisse dans ce domaine. Mais la culture de la menthe poivrée, de l’ortie ou de la mélisse et autres est tout sauf simple. Pour s’épanouir pleinement dans les champs, ces herbes ont besoin de suffisamment de lumière et d’espace. C’est pourquoi la régulation des mauvaises herbes occupe un poste de dépense important. La société Holderhof est certifiée bio et travaille donc dans le respect de l’environnement. Concrètement, cela signifie un binage régulier avec des outils spéciaux ainsi qu’un désherbage manuel.
Une rotation spéciale des cultures est mise en place
L’équipe agricole dirigée par le chef d’exploitation Remo Knöpfel a acquis son savoir-faire dans la culture des herbes au cours des dernières années. Le développement d’un assolement spécial pour les herbes en fait partie. Mais à quoi cela sert-il ? D’une part, le sol doit pouvoir se régénérer de temps en temps, par exemple en semant une prairie pluriannuelle entre les herbes. D’autre part, les parasites ou surtout les maladies fongiques se propagent dans le sol si la même plante reste trop longtemps au même endroit. La menthe poivrée, le thym, la sauge ou la mélisse citronnée font partie de la famille des labiées. Afin d’éviter au maximum la propagation des maladies, il est donc préférable de ne pas les cultiver les unes derrière les autres. Il est préférable d’utiliser des herbes d’une autre famille, comme les orties ou les composées, dans la rotation des cultures. De nouvelles possibilités s’ouvriront ici à partir de l’année prochaine, car la société Holderhof élargit sa palette d’herbes avec, par exemple, de l’achillée, de la camomille, du souci ou de la mauve.
Une mécanisation maximale
Pour maintenir les coûts de production des herbes aromatiques à un bas niveau, le Holderhof mise sur une mécanisation maximale. Par exemple, le « Fobro-mobile » passe régulièrement dans les rangs avec ses bineuses spéciales, parfois même en hiver, pour empêcher les mauvaises herbes de pousser. Mais cela devient de plus en plus difficile au fur et à mesure que la plante grandit dans la saison. C’est pourquoi quelques heures de sarclage manuel sont généralement nécessaires à partir de ce moment-là. C’est nécessaire afin que les cultures poussent le plus possible sans mauvaises herbes. En effet, elles sont récoltées à l’aide d’un chariot de récolte usuel quelque peu adapté, qui est également utilisé pour couper l’herbe. La récolte passe en quelques minutes du champ aux tapis roulants de l’installation de séchage de l’entreprise. Là, l’humidité est retirée avec précaution, tout en préservant au maximum le goût, bien entendu. Une fois séchées et broyées, les herbes bio sont prêtes à être utilisées pour la fabrication de nos propres boissons au thé glacé sur le site de production de Henau. Fidèle à la devise de l’entreprise, « du champ à la bouteille ». Les herbes qui ne sont pas utilisées par l’entreprise elle-même sont revendues au reste de l’industrie alimentaire.
Production de thé dans le film
Les herbes sont récoltées mécaniquement.
Dans les rangs, les mauvaises herbes sont sarclées mécaniquement.
Menthe poivrée bio chez Holderhof.
Les herbes bio fraîchement récoltées sont séchées dans notre propre installation.